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  • Quelle modernité pour le Maroc ?

    Celui qui a réussi à passer plus de quinze jours au Maroc sans entendre au moins une fois la phrase « entre tradition et modernité » est soit sourd, soit totalement inattentif, soit totalement seul au milieu du désert.

    Le Maroc, entre tradition et modernité

    Cette phrase est censée exprimer la particularité d’un pays qui serait à la fois à la pointe du modernisme, avec par exemple la construction du premier TGV africain, et les pieds solidement ancrés dans des traditions millénaires (à commencer par ses babouches traditionnelles justement), dont il fait profiter les touristes avec toute l’hospitalité marocaine traditionnelle bien connue.

    D’une façon peut-être plus réaliste, on pourrait dire qu’elle traduit bien les ambiguïtés et les contradictions d’un pays dont les cadres en costume-cravate n’hésitent pas à sacrifier un bouc pour lutter contre le mauvais œil qu’une sorcière leur aurait lancé, la coexistence, à Casablanca, à quelques dizaines de mètres de distance de quartiers très pauvres aux rues en terre et d’immeubles de grands luxes dont les boxes abritent des Porsches Cayenne et dont le prix au mètre carré est au même niveau qu’à Paris.

    La coexistence d’une population occidentalisée et d’une population qui vit encore en djellabah et en caftan, dans les douars, les petits villages de montagne qui ne sont pas encore tous électrifiés, la coexistence d’une population éduquée dans les écoles internationales, qui est incapable de parler arabe (ou alors sans mettre dans leurs phrases au moins 70% de mots étrangers), et d’une population adulte encore largement illettrée.

    Et on pourrait croire que les récents événements qui agitent le Maroc pendant ce temps de Ramadan (l’inculpation des deux jeunes filles pour tenue indécente, le mouvement anti-bikini à Agadir) sont les manifestations d’une tradition qui cherche à faire revenir le Maroc « en arrière ».

    Le Maroc, entre modernité et modernité

    Je ne le pense pas.

    Ce qui se passe dans la société marocaine, aujourd’hui, est complexe. Mais c’est, avant tout, les vagues produites par la modernisation du pays qui s’est fortement accélérée après un endormissement à l’époque de Hassan II.

    Il est facile de mettre cela sur le dos d’un ennemi (étranger) barbu qui viendrait « jusque dans nos douars éduquer nos paysans, nos filles et nos enfants », autrement dit des missionnaires salafistes intégristes qui parcourraient en toute discrétion la campagne marocaine pour insuffler des idées totalement étrangères au Maroc à une population jusqu’à maintenant totalement tolérante et éloignée de tout extrémisme.

    Et il y a là-dedans un peu de vérité.

    Un peu seulement.

    Je crois plutôt que les marocains, qui ne pensent pas tous comme un seul homme, sont en train de chercher et négocier le modèle de société moderne qu’ils souhaitent.

    La tradition était une religion apprise simplement par coeur, vécue dans un contexte marocain et musulman, sans questions à se poser. Dans les douars, dans les villages, il n’y avait pas d’européens, ou alors seulement quelques uns, les colons d’abord, puis les touristes de passage.

    Ces trois femmes, censées montrer le temps où les marocaines portaient la robe s’appellent Annette, Claudine et Laetitia 

    Les femmes dont on nous montre la photo, occidentalisées, en robe sans manches faisaient partie d’une élite sociale qui existe toujours, et qui se comporte toujours de la même façon, paradoxalement avec nettement plus de discrétion que les touristes européens

    Cette photo qui a tourné sur les réseaux sociaux avec le titre « Porter une robe n’est pas un crime » a bien été prise à Casablanca, dans les années soixante. Mais quand on cherche l’original, on s’aperçoit que les trois femmes photographiées s’appelle Annette, Claudine et Laetitia, et sont donc des européennes.

    La vraie question que le Maroc se pose aujourd’hui, dont il débat avec plus ou moins de courtoisie (plutôt moins que plus), c’est

    dans quelle mesure j’accepte de modifier mon mode de vie et mes croyances, pour un bénéfice qui me semble, finalement, pas si grand que ça ?

    Avec des réponses qui vont de

    tu as raison, tout ça c’est haram

    à

    mais ça ne modifie en rien tes croyances, qui prônent la liberté et la tolérance

    Accessoirement, la notion du « bénéfice », elle, est un peu oubliée.

    Or elle est essentielle : si la croissance économique était équitablement partagée, s’il n’y avait pas de corruption, si l’éducation était de qualité partout, si les jeunes avaient un travail, ces discussions seraient beaucoup plus marginales. Le tourisme est loin de profiter à tous…

    Le Bikini, où, quand, comment ?

    En dehors des zones côtières et de Marrakech, le tourisme qui s’est développé est un tourisme culturel ou sportif. Mais je recommande toujours à nos clients, dès qu’ils quittent l’hôtel, de se couvrir jusqu’aux articulations, en tout cas les épaules et jusqu’aux genoux (la manchette polo, ça passe). C’est une question de respect des autres, et de confort pour soi, pour ne pas être regardé lourdement (surtout pour les femmes).

    Je vais juste citer une personne qui a parfaitement résumé la situation, sur un forum de voyages :

    En 1980 ma copine se faisait bronzer seins nus à Asilah .
    Et il n’y avait pas beaucoup de marocaines sur la plage.
    Tout cela sans aucun problème.

    Aujourd’hui, il y a beaucoup de marocaines et de marocains sur la plage. Le « seins nus » y est effectivement impossible.

    En France, les municipalités prennent depuis quelques années des arrêtés qui interdisent le port du maillot seul en dehors de la plage (qui, autrefois, dans ces mêmes années 80 ne posait pas de problèmes), et le topless est « toléré mais passé de mode » (oui, c’est très mauvais pour la peau) et les limites posées à la nudité restent relatives (excellent article sur Wikipedia).

    Bref…

    Le bikini, lui, est autorisé au Maroc, sur les plages, ou plutôt, il n’est pas interdit.

    Que ça pose problème à des marocains qui partagent ce qui est, après tout, leurs plages, avec des touristes, est une chose. Et c’est leur droit le plus strict. Honnêtement, il vaut mieux que leur opinion s’exprime de la sorte (un panneau, un groupe Facebook) plutôt qu’avec des violences, non ?

    Et ceux qui considèrent que le bikini n’a pas à être interdit pendant Ramadan, et qui expliquent que, si on ne veut pas être « tenté » on ne va tout simplement pas mater à la plage sont aussi très nombreux à s’exprimer.

    Ici, au Maroc, le prétexte est religieux. Mais aux Etats-Unis, les seins nus sont interdits sur les réseaux sociaux, et ça ne choque pas beaucoup d’Américains…

    Les « robes » d’Inezgane

    Cette affaire est totalement différente. Je mets « robes » entre guillemets, car, en réalité, selon les propos de l’avocat lui-même, il s’agissait de mini-jupes et de Tshirt très décolletés.

    Bref, exactement le genre de tenue à éviter en dehors de la zone « touristico-occidentalisée ».

    Néanmoins, il est inadmissible qu’au nom de la religion, ces deux jeunes filles aient été agressées. (La religion, elle dit « détourne les yeux », pas « fais-toi justice toi-même et tabasse en tripotant au passage, il n’y a pas de petits profits »).

    Il est surprenant que seules les jeunes filles aient été inculpées pour trouble à l’ordre public.

    Enfin, moyennement surprenant. Le policier marocain, comme tous les policiers du monde, a la tête assez près du képi, et c’est la réaction classique « Embarquez moi tout ça au poste ». Sauf qu’on n’a pas embarqué « tout ça ». On a embarqué juste les filles, réaction finalement assez normale dans une société profondément machiste, même si elle est navrante.

    Edition : quelques jours après la date de rédaction de cet article, les deux agresseurs ont été inculpés à leur tour. L’un des deux, majeur, est aussi en prison.

    Par contre, la réaction des marocains a été extrêmement forte.

    Cela a débuté par des « manifestations » sur les réseaux sociaux, pour continuer, hier, par de vraies manifestations à Casablanca et à Agadir, avec un sit-in de soutien aux deux jeunes filles.

    Grosse participation, malgré l’heure tardive, et pas de débordements (on ne sait jamais, hein, c’est Ramadan…). C’était bien, tout simplement.

    Photo de la Manifestation « Porter une robe n’est pas un crime »

    Après cela, pour être honnête, Ahmed Ghayat s’est fait « légèrement » insulter… mais par une minorité.

    Vos insultes sont un baume à mon coeur !
    Si pour vous  »défendre » les droits de la Femme – ce qui revient à défendre également les droits de l’Homme – signifie que je suis  » un bâtard, un débauché, un mécréant, un pédé, un fils de P…destiné à l’enfer  », sachez que chacune de vos injures est pour moi synonyme de réconfort…En effet il est des personnes dont recevoir des injures est gratifiant, rien ne serait pire que de me voir décerné des compliments de votre part !
    Le  »mécréant » que vous vous permettez de juger que je suis ( de quel droit ????), peut d’ailleurs vous donner une leçon : en Islam, proférer des injures envers quelqu’un alors que l’on jeûne, annule ce même jeûne…allez donc boire et manger puisque pour vous le Ramadan se résume à une diète…

    (Source : Facebook)

    On peut s’attacher aux insultes, en disant que vraiment ces gens sont rétrogrades. On peut aussi se rappeler des noms d’oiseaux échangés en France pendant la discussion du mariage pour tous, et se dire que ce qui compte, c’est le mouvement de foule dans la rue, qui est là pour faire bouger les choses, comme cela a été – un peu – le cas au moment des manifestations pour Amina Filali.

    Inculpation ne veut pas dire condamnation

    Dans un état de droit comme la France, il nous arrive aussi d’inculper des gens à tort, sur un dossier vide, pour un comportement qui n’est pas illégal.

    Cela ne devrait pas se produire, certes, mais le processus judiciaire est là pour cela : c’est au juge de trancher et, pour l’instant, il n’a pas tranché. Il y a eu ces dernières années de nombreuses affaires semblables, où, finalement, la justice n’a pas condamné. Par exemple, dans l’affaire du baiser de Nador.

    Le retour des jeunes en politique ?

    Un des problèmes du Maroc, c’est le manque de qualité de la vie politique. Les partis et les syndicats sont trustés par des hommes politiques qui vont de « âgés » à « très âgés », d’une part, qui sont souvent très corrompus d’autre part.

    Le mouvement du 20 février, la version marocaine du printemps arabe s’est lentement étouffé.

    Là, j’ai vu passer de nombreux appels aux jeunes, pour qu’ils (re)viennent en politique. Le sit-in d’Agadir a été organisé par ou avec un « jeune », que vous ne connaissez sans doute pas, qui s’appelle Adam Bouhadma, qui a été une des stars de la blogoma alors qu’il avait à peine seize ans, et qui travaille aujourd’hui sur des projets de web éducatif.

    Ce manque de qualité de la vie politique est aussi un manque d’idéal. La gauche marocaine a été annihilée par Hassan II. Le relatif échec du PJD risque de produire le même résultat sur l’islamisme modéré. D’autant plus que les marocains sont, en très grande majorité, totalement contre Daech, et soutiennent les ordres royaux : Mohammed VI a interdit aux religieux de faire de la politique.

    Le vivre-ensemble et la tolérance sont un idéal tout à fait acceptable, qui peuvent unir les marocains, à la différence de « la démocratie », « les droits de l’homme et du citoyen » qui peuvent être perçus comme contraires à l’Islam, à la royauté…

    Ahmed Ghayat est musulman. Entre deux manifestations pour la robe, en ce moment, il se démène surtout pour distribuer des Ftours gratuits aux pauvres, parce que, normalement, pendant Ramadan, personne ne devrait avoir faim. Ahmed Ghayat est marocain.

    Autrement dit, il a une réelle légitimité, que n’ont pas les occidentaux en visite ou en résidence au Maroc.

    L’impact Ramadan

    Il est difficile de comprendre, de l’extérieur, l’impact que la période de Ramadan peut avoir. J’avais écrit sur un autre site, réservé aux expats aux Maroc, un article pour essayer de comprendre cela, et que ce que nous, occidentaux, appelons souvent de l’hypocrisie, est beaucoup plus complexe que cela.

    Ramadan joue son rôle de deux façons :

    1. le jeûne fatigue, énerve, empêche de vraiment réfléchir… tentez-le coup, privez-vous de nourriture, de boisson, de tabac pendant presque quinze heures et vous verrez si vous êtes prêt à supporter les contrariétés facilement, à échanger de façon courtoise. Or certains commencent même à jeûner quelques jours avant
    2. c’est un mois où on essaye d’être meilleur que les autres mois, autrement dit, où, pour caricaturer, « les péchés comptent double » ; quand on n’est pas de nature tolérante, on devient doublement intolérant.

    Ramadan a très certainement été le prétexte pour lancer des ballons d’essai. Les jeunes d’Agadir qui ne veulent pas du bikini sur la plage n’en voudraient pas toute l’année, mais ils ne peuvent pas le dire comme cela.

    Chaque année, Ramadan voit ce genre de « discussions ». Cette année, Ramadan est particulièrement difficile, puisqu’il se passe à la période de l’année où les jours sont le plus long, et il arrive après un certain nombre d’épisodes où les tabous moraux de la majorité des marocains ont été un peu chahutés : le film « Much Loved« , de Nabil Ayouch, le concert de Jennifer Lopez à Mawazine, avec son twerk de la mort qui tue, le baiser en public de deux jeunes homosexuels devant le mausolée Mohamed V à Rabat…

    En clair, il n’y a pas que les partisans d’un islam plus strict qui chatouillent les limites au Maroc, et il serait juste de le reconnaître.

    Les effets de bord d’autres radicalisations

    Le Maroc n’est pas une bulle suspendue au milieu d’un ciel sans nuage bardé d’arc-en-ciels et parcouru de petites fées juchées sur des licornes qui broutent des papillons.

    A la radicalisation islamiste répond une radicalisation « laïque » qui a bien souvent des relents forts d’islamophobie.

    Quand le blondassou peroxydé d’extrême-droite néerlandais, pour sortir un peu du contexte franco-français, publie à la télévision des caricatures de Mahomet, en plein Ramadan, on peut « crier à la belle liberté de parole », ou se demander la nécessité de provoquer exactement là, maintenant, pour des besoins électoralistes.

    En tout cas, beaucoup de musulmans et donc de marocains le prennent simplement comme une attaque contre leur foi, ce qui leur donne, mécaniquement, envie de la défendre, et fait un peu tomber leur ouverture d’esprit. Pourquoi seraient-ils plus tolérants que ceux qui prônent une tolérance à sens unique ?

    Les musulmans sont d’autant plus légitimes à chercher une voie qui leur permette de concilier leur religion et la modernité que l’Occident est de moins en moins capable de défendre ses propres valeurs (lire l’excellent article d’Ana Palacio sur l’insipidité du discours occidental et celui d’Olivier Ravanello sur la responsabilité spécifique de la France dans la catastrophe libyenne et l’expansion de Daech dans la région).

    Bref, il y a aussi, dans les mouvements marocains contre le bikini, une réponse du berger à la bergère …

    Tu ne veux pas que je prie dans la rue en France parce que les mosquées sont trop petites / qu’on parle de recettes de Ramadan sur marmiton.org ? Eh bien moi je ne veux pas que tu portes de bikini chez moi.

    Autrement dit, le bien-vivre ensemble doit se concevoir globalement.

    Le touriste ou l’expat qui vient au Maroc alors qu’il partage du francaisdesouche à tour de bras sur sa page Facebook et refuse l’introduction des menus végétariens dans les écoles, s’indignant en même temps de l’importance du religieux au Maroc doit se poser des questions sur sa propre cohérence

    Les traditions marocaines

    Maintenant, si on veut revenir sur l’aspect « traditionnel », et notamment cette fameuse « hospitalité », il faut, là aussi, laisser tomber les idées toutes faites.

    Jusqu’à la colonisation, le Maroc a été tout sauf hospitalier pour l’étranger non-musulman.

    En dehors de quelques villes, spécifiquement dédiées au commerce et au contact avec les étrangers, comme Essaouira ou Tanger, le Maroc, à partir du XVII° siècle, ayant bouté les Espagnols et les Portugais, s’est totalement refermé sur lui-même.

    Il n’y a pas que Smara, devant laquelle Vieuxchange est mort, qui était une ville interdite. Même pour aller à Fès, rencontrer le sultan, les étrangers devaient être autorisés, gardés, escortés. Je suis en train de relire un certain nombre de récits de voyage, dont celui de Pierre Loti… l’accueil fait à sa délégation par le peuple marocain ressemble un peu à celui qui était fait aux diplomates américains en Iran…

    L’Islam marocain est un étrange mélange de beaucoup de choses, y compris des racines ascétiques, chiites, kharijites, et une aspiration à la sainteté religieuse qui explose, une fois de temps en temps.

    Ibn Batouta avait bien perçu le phénomène… toutes les dynasties marocains sont issues d’un sud austère et rigoureux, ont pris le pouvoir à une dynastie « corrompue » et se sont, à leur tour, accommodées des ors de la royauté. Les tendances profondes du Maroc, entre bien vivre et ascétisme, sont toujours là.

    Beaucoup plus récemment, c’est en faisant courir des bruits sur les pratiques « occidentales » de Moulay Aziz que son frère réussit à le destituer. Pour les marocains de l’époque, la pratique de la photographie était un aussi grand péché, sinon plus, que la réforme des impôts coraniques.

    Le Maroc a tendance à réécrire son histoire et à rêver son passé. Quand il s’agit d’Imilchil ou des Hommes Bleus d’Aït Bougemez, ce n’est pas très grave. Quand il s’agit de transformer des occidentales en marocaines libérées, cela conduit à des faux sens et de graves erreurs d’interprétation…

    En conclusion, spécial tourisme au Maroc

    D’abord, si vous êtes arrivé au bout de ce roman-fleuve, je vous remercie de votre patience et de votre intérêt !

    J’ai beaucoup hésité à publier cet article ici ou sur mon blog pour les expats, car on y parle finalement plus de « vie au Maroc » que de tourisme.

    Pourtant, il répond à beaucoup de questions qui se posent régulièrement sur les forums de voyage :

    • Le Maroc est-il encore une destination touristique ? Oui, bien sûr !
    • Le Maroc est-il un repaire de dangereux islamistes ? Non, en tout cas nettement moins que d’autres pays d’Afrique du Nord
    • Le Maroc est-il (en train de devenir) une dictature religieuse ? Non, le Maroc est un pays régi de façon souple par une loi qui intègre des aspects religieux
    • Les touristes sont-ils en danger au Maroc ? Non, en dehors de la menace d’attentat qui est, globalement, la même qu’en France, ces discussions restent des échanges de vue, les violences sont réservées aux marocains, et la police protège les touristes comme la poule aux oeufs d’or
    • Peut-on encore profiter des nuits rouges de Marrakech ? Non, les nuits rouges de Marrakech sont un mythe qui a été inventé par des agences de voyage et qui n’a jamais existé.
    • Le Maroc est-il encore l’Ibiza africain ? Non, de la même façon, le Maroc n’a jamais été Ibiza.

    D’ailleurs, l’assureur anglais Aon vient de mettre sa carte des risques à jour, après les derniers attentats… le niveau de risque du Maroc est « bas » , alors que celui de la France est « moyen ». Et les assureurs ne sont pas des gentils fantaisistes, dans ce domaine.

    2 Comments

    1. CHEVALLIER
      Posted 29 Sep '15 at | Permalink

      Bonjour,

      Je suis français, je vis avec une femme française, d’origine marocaine. Dans quelques années, nous envisageons de passer plusieurs mois par an au Maroc. Nous n’avons pas envie de subir les contraintes du Maroc (justifier sans arrêt d’être mariés etc…) La seule solution serait de vivre à Mellila ? Ses parents habitent Nador.

    2. Posted 29 Sep '15 at | Permalink

      Bonjour

      ce blog est destiné aux touristes :) je vous conseille plutôt mon autre blog, o-maroc.com , où on s’occupe plus de ce genre de questions.

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